mercredi 5 mars 2014

Islande: Vik, Skogafoss


































Direction le sud aujourd'hui.
Pas mal de route pour se rendre à Vik, et retour à Reykjavik, évidemment.
Le début de la route est surprenant, la route est large, quelques portions de 2x2 voies, c'est pas courant, de ce qu'on a pu voir. La route grimpe un peu, il y a de la neige partout, une station de ski est même indiquée sur la droite, on en verra les lumières un soir, les pistes doivent être éclairées.
Une grosse centrale thermique crache sa vapeur blanche avant la jolie descente vers Hveragerði, qui permet de voir cette large plaine côtière et plus loin l'océan.
La route est ensuite moyennement intéressante jusqu'au moment où la plaine rétrécit et ou l'on se retrouve pendant des kilomètres à longer de belles falaises. Beaucoup de poneys islandais un peu partout, la cascade Sleljalandsfoss, bien maigre et glacée, que l'on peut voir de la route.
Le volcan Eyjafjallajökull, que sa récente éruption a rendu célèbre, se trouve sur notre gauche, le hameau se trouvant à son pied sera le seul endroit où l'on croisera un bus de touristes aujourd'hui.
On laisse Skogafoss pour la fin de journée et on file vers Vik. La route est magique, l'arrivée sur le patelin aussi, avec sa petite église dressée sur une colline. Juste avant, le cap Dyrholaey et son arche, qu'on n'arrivera pas à approcher.
La plage de Vik a fait la renommée du lieu, avec son sable très noir et les Reynisdrangar, ces roches volcaniques aiguisées qui se dressent hors de l'eau. On traîne pas mal, on marche sur la plage, vers les rochers, parmi les milliers de mouettes qui nichent, la marée commence à remonter, un local nous avertit de ne pas trop traîner non plus, on risque de rester coincés sur les rochers pendant un moment.
Il y a extrêmement peu de monde, on est à l'abri du vent, c'est parfait.
On revient sur nos pas à la recherche de l'épave du Douglas C47 Dakota, avion militaire américain qui s'est écrasé dans les années 70 et constitue aujourd'hui une attraction. On se perd sur pas mal de pistes avant de trouver une fille employée par une compagnie d'excursions sur le glacier Myrdalsjökull, qui nous indiquera où passer, en précisant bien qu'il fallait passer des grilles qui faisaient "dingdingding" sous les roues. On trouve le moyen de prendre encore le mauvais chemin mais Kares et moi-même nous en apercevons très vite: "ça n'a pas fait dingdingding, c'est pas là".
Le lieu de l'épave est superbement photogénique: sable noir, volcan enneigé dans le fond et...personne.
On y reste un bon moment. On a désormais à peine le temps de se bouger jusqu'à Skogafoss, qui a mis son beau manteau d'hiver. Plus grand monde sur le site, désormais quasiment entièrement dans l'ombre.
L'approche de la cascade est fantastique: des cailloux gelés extrêmement glissants, des embruns glacés qui feront givrer nos objectifs et trépieds. Il y a un voile de brume sur les photos, voilà l'explication. C'est beau.
Le retour se fera sans histoire, après un arrêt dans la traditionnelle station service supermarché snack.
On est rincé. Après le resto, on entend l'appel du lit. Kares et Charline, eux, seront plus courageux et iront chasser (sans succès malheureusement) les aurores. C'est vrai que le spectacle de la veille nous a rendus accros et gourmands.

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