mercredi 10 novembre 2010

Jour 9: El Calafate- Torres del Paine


Comme dans Lucky Luke, des barbelés sur la prairie

LA station service


L'hôtel où tu n'aimerais pas dormir

Un des innombrables sanctuaires pour célébrer le Gauchito Gil (cliquez sur le lien pour tout savoir sur lui)





La riante Rio Turbio...





Changement de décor et première ville du Chili: Puerto Natales







L'immense caverne du Milodon, monstre préhistorique



Panorama (cliquez pour agrandir). On est sensé avoir une vue sur le parc du Paine...Vous verrez la différence avec la même prise 3 jours après.











l'Eco-Camp et notre dôme. La classe.



Le salon commun

Aujourd'hui on quitte donc l'Argentine pour le Chili. On part pour 4 jours dans le parc naturel du Torres del Paine, classé par l'Unesco réserve de biosphère ou un truc dans ce goût là. On pense être parti pour un transfert de deux trois heures tranquillou. Raté. 5 heures et demi de bus et au moins 300 km d'El Calafate à Puerto Natales. Pas grand chose à se mettre sous la dent. Ah si, une belle averse de neige, du désert, et rien jusqu'à Rio Turbio, la ville frontière. Une horreur de ville minière surgie de nulle part, glauque au possible. Ca pue la misère du bout du monde. Le passage de la frontière est épique. Les Chiliens sont assez tatillons et carrément stricts concernant l'importation de produits d'origine végétale ou animale. Ils sortent tous les bagages du bus pour les passer aux rayons X. Une fois côté chilien, Puerto Natales, d'où nous redécollerons dans quelques jours, est très différente de Rio Turbio. C'est une petite ville touristique au maisons colorées, construite sur un bras de l'océan Pacifique et encadrée de montagnes enneigées. C'est très chouette. La bonne surprise, c'est que l'Eco-Camp a un bureau en ville, ils viennent nous chercher et nous amènent déjeuner dans un très joli restaurant au bord de l'eau. Le cadre est somptueux, et on a un peu faim, étant donné qu'on est partis à 8h30 et qu'il est déjà 14h30.
On redémarre ensuite pour le parc Torres del Paine, soit 160 km de route et de piste. Le temps, qui s'était éclairci, redevient maussade, ce qui ajoute un peu de majesté à une route superbe et bien plus variée que ce que l'on a pu apprécier jusque là. La faune se fait de plus en plus présente aussi. On retrouve des troupeaux entiers de guanacos, des nandus (lamas et petites autruches, pour ceux qui n'auraient pas suivi les épisodes précédents). Dans le bus, on est avec 4 jeunes Italiens que nous avons rencontrés au restaurant, et un couple d'Américains d'un certain âge, tous très sympas. On s'arrête sur le chemin pour admirer une immense grotte, faire quelques photos sous un ciel dramatique. 3 heures plus tard, on arrive au camp, qui se trouve exactement sous les tours (torres) qui donnent leur nom au parc. C'est magnifique, même si ces dernières sont perdues dans les nuages. Le temps s'est un peu dégagé. On est amenés jusqu'à nos dômes: c'est cosy, chauffé au bois, le lit est immense, on a une vue splendide, et une bouteille nous attend. Classe. On a la chance d'être dans une suite, ce qui veut dire qu'on a des toilettes, le chauffage et la douche dans la chambre. On rejoint tout le monde pour le cocktail de bienvenue, un Pisco Sour parfaitement dosé pour nous faire oublier que l'on a encore voyagé pendant une bonne dizaine d'heures aujourd'hui. Le repas est excellent aussi, arrosé d'un vin chilien qui achève de nous mettre de bonne humeur. Le guide nous présente le programme du lendemain, en nous laissant choisir si l'on souhaite effectuer la petite (3h) ou la grande (7h) marche. L'alcool aidant, le petit groupe du bus choisit dans un bel élan de courage la seconde option. On verra demain matin si l'on a bien fait. On rentre dans nos dômes respectifs sous un froid mordant. Ils annoncent des gelées pour cette nuit. Le ciel rempli d'étoiles découpe la silhouette des Torres dans la nuit. Si on s'écoutait, dans un décor pareil, on en deviendrait poète.

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